« Chère Ijeawele », publié en 2017 par l’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie est une lettre en réponse à son amie Ijeawele, qui lui demandait conseil afin d’offrir à sa nouvelle-née une éducation féministe.
Le passage lu dans toutes les classes des collèges et lycées de Corse ce lundi rappelle le primat de l’éducation dans la promotion de l’égalité et l’émancipation des jeunes filles de toutes les représentations et assignations attachées à leur sexe. Ce texte a été proposé dans chaque classe pour engager une réflexion collective sur les violences faites aux femmes dans notre société.
A Bastia ce 25 novembre François Ravier, Préfet de la Haute-Corse, s’est rendu dans une classe de 3ème du collège de Montesoro accompagné de Dominique Nadaud, déléguée départementale aux droits des femmes et à l'égalité, Marc Bottin, Inspecteur de l'éducation nationale et Anna Malka, principale du collège. Le préfet à lu l’extrait à une vingtaine de collégiens et à leur professeur d’histoire/géo, Nathalie Moretti qui a ensuite dirigé le débat.
Selon Dominique Nadaud, potentiellement sur une classe d’une trentaine d’élève, 3 enfants peuvent être confrontés à des violences au sein du couple.
Ce 25 novembre marquait aussi la date de clôture de la démarche engagée par le Gouvernement dans le cadre du Grenelle consacré à la lutte contre les violences conjugales. « Mais la mobilisation ne s'arrête pas là » soulignait le François Ravier, Préfet de la Haute-Corse, « avec la procureure de la République Caroline Tharot, le 10 décembre prochain, nous réunirons tous les acteurs de la lutte contre les violences pour dresser un bilan des travaux engagés ces dernières semaines et décliner de nouvelles perspectives d'actions ».
A noter que, toujours dans le cadre de cette journée internationale des violences à l'égard de femmes, le vendredi 29 novembre, le club Soroptimist de Bastia projettera au cinéma Le Régent à Bastia le film "Une femme d'exception" .
CNI était présent ce lundi au collège de Montesoro…